La nuit nous serre dans ses bras.
On le sent à l’estomac.
On s’émeut de l’odeur du vent sur l’oreiller,
d’une autre peau dans un pli sur le drap.
On ne se défend pas de s’enfouir dans cette douceur qui nous rend
plus
humain avec nos cœurs tout
dépeignés.
Les heures, un moment, oublient leur épaisseur fragile,
et il n’y a plus que des noctambules magnifiques à être là,
quand la fumée entête nos mémoires.
On croit au silence pour
se sauver du bruit.
On croit au soleil pour crever les plafonds.
Aux mots qui parlent tout bas
et au verre de vin pour se moquer de tout.
En vrai, on se moque de rien.
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