Mouvements de la main
tendue,
devant soi contre la peur
ou une alerte.
Mouvements du jour,
ses soupirs,
étirés rompus sur les épaules,
parfois ils pèsent.
Mouvements de la lumière
sans rechigner,
les gondoles du ciel
au quatre coins,
autour des fissures
des murs et des mots,
un noir et leur pelure.
Mouvements de la pensée
informe, qui saute mouton,
rejaillit d'elle-même,
et même.
Mouvements du regard
qui veut dire,
dans le jardin cherche un banc
qui veut
puis abandonne.
Je note : te retrouver (mais où ?)
quand je (me) perds.