Ton œil caresse la colline et les bois,
une tête de chat, un cheval, trois moutons et une biche que nous avons appelée avec de grands gestes lents,
avant de glisser dans l'eau
et de regarder flotter le soleil.
Ton œil caresse la colline et les bois,
Quand la pluie bat un peu plus fort, on allume une cigarette
qui nous lèche le bout des doigts et du cœur.
Le chat dort dans sa fourrure et un chien hurle quelque part. On l’entend
distinctement remonter la rue en courant après rien.
Puis s’arrêter soudain, comme s’il avait à ce moment-là attrapé le ciel.
Mais ce n’est pas vrai, on s’invente juste une histoire avec le vent
qui calme les commotions et verse,
et nous bouleverse.