Un homme arpente le boulevard, empaqueté dans ses frusques,
les bras lourds de fatigue et de pluie,
un
sac de clous au bout des mains. Une solitude qui avance.
Alors
on s’en aperçoit.
Le
ciel craque comme le monde hurle.
Mais
il a égaré son regard ailleurs,
bouché
ses yeux avec de grosses lanternes noires.
Comment
savoir ce qui se trame dans les trous de la nuit ?
Toutes
les misères qui vont, toutes les tendresses qui viennent ?
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