Le
vent bat, la maison est une île.
Mille ans de fatigue et des
poussières dépassent du ciel tout retourné,
la maison est une île.
On laisse s’en aller les emballements
et les tensions qui nous plient.
On ferme les yeux.
On déniche alors sous nos paupières
des images biscornues,
une myriade de lumignons gris pâle
dans une flaque bleue,
des nuages enlacés
qui finiront bien par trembler et se dissoudre.
La nuit navigue à vue, dans le loin.
N’empêche, on réanime sans cesse le
monde, tout près de ce qui entoure.
On le console en allumant, incognito,
des petites lunes en plus.
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