Est-ce que toutes les pensées
s’embourbent dans la glue des traces ?
Comment ne pas s’approcher de ce qui
nous abime ?
Se tenir à l’écart des paniques qui
nous rompent ?
Tu dis qu’une rumeur de mer pourrait écraser
toutes tes forces.
Parfois c’est comme ça,
on ne sait pas pourquoi ce qui nous
comble, tout à la fois nous terrifie.
Alors, on pose ses gaucheries sur le
drap, et on reste là,
dans une clairière où la paix halète, et respire,
et délire,
et désire.
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