On sort
dans le jardin goûter l’air mouillé.
On appelle
le chat pour qu’un écho de voix enjambe les murs, d’autres jardins,
d’autres
veilles.
On se
dit que si la pluie nous rince, elle parle à chaque instant de nos hantises,
de nos
tuméfactions, et de tout ce qui déraille au bout de nos doigts.
Comment
dire la peur ? Le désir ? La
beauté ?
Les
histoires sont peut-être mal racontées, exprès pour qu’on les comprenne.
Et on
reste sur un seuil, avec juste une alerte de la détresse et de l’infinie
jouissance.
Toujours
désemparés.
On relève
le col de la chemise, on serre plus près le gilet.
Avec l’aube
au loin. Bientôt.
Une
lumière qui viendra.
Beau souffle optimiste!
RépondreSupprimerComme coupé en deux, côté sombre et côté lumineux.
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