C’est
que tout est possible dans nos mains.
On
étale ses jambes sous la table, on est plus grand, plus long,
plus
silencieux aussi.
On
invente alors un paysage de sable, une bande horizontale où mettre ses pas.
On perd
la trace de soi-même dans la fumée d’une cigarette longtemps
suspendue
dans l’air.
Le mouvement
de la pluie finit par nous engourdir et on pourrait croire à
l’oubli.
Les sons se mélangent aux images et les images dérivent vers une jetée
là-bas,
à la surface de nos yeux.
Ne rien
comprendre à ce monde brisé.
Le regarder
d’en bas.
Et entendre
aboyer les étoiles.
La rêverie libère!
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire, Mokhtar. Oui, d'autant plus quand le monde est illisible.
Supprimer