La nuit nous restitue. Nous et nos autres.
On marche dans la maison avec nos ombres, et l’orage ruisselle
dans
nos yeux.
On voudrait courir, sauter des barrières jusqu’à la mer, les dunes,
là-bas
après la rocade,
se laisser bercer par le paysage comme si c’était lui qui se
déplaçait.
On atteindrait à un temps neuf et tout échevelé.
Une algue tremblerait dans son eau, les mouettes deviendraient
folles.
Avancer.
Tu vois, le paysage est un puzzle. On associe, on relie,
une route et le piano de Carlos d’Alessio, un corps et un autre
corps,
puis nos pas livrés/ délivrés et le ciel collé sur toute la
figure.
Avancer.
Précaires.
Carpe diem gravé sur une pierre.
N’est-ce pas que la mer sans la mer, ce serait juste du
vent ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire