On piétine sur un chemin aléatoire.
On avance, mais quelque chose nous blesse.
On sent bien que la nuit se déglingue, qu’elle prend les devants et nous enlise
dans sa propre durée.
Alors on ramasse la lumière qui ricoche dans nos mains, comme une preuve de
ce qui entame.
Nos corps glissent tout doucement dans la boue des heures et
on bute encore sur ce qui se tait en nous.
On ouvre la fenêtre. On met la radio.
On appelle le chat.
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