On sort
dans le jardin une fois encore et on compte les ciels tout retournés.
On se
dit que la nuit a des yeux de chat, que l’on voit plus loin quand la pluie
verse
en nous.
Mais ce
n’est pas vrai, on ajuste seulement son regard aux angles morts de nos
mémoires.
Des
odeurs de terre remuée se posent sur nos épaules, cajolent nos corps,
et nous
marchons dehors comme quelqu’un qui rêve.
Et si
nous ne retrouvions plus nos traces dans l’obscurité,
et si
nous étions perdus pour toujours…
très beau
RépondreSupprimerMERCI à toi !
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