Après
un temps de repli, l’esprit reprend ses droits.
On se
rend compte de nos gestes maladroits, comme opacifiés.
On
allume une cigarette par réflexe et on aspire une sorte d’hébétude
supplémentaire.
On
voudrait que les bousculades de la pluie sur la vitre ne nous laissent pas,
et que
la nuit s’attarde encore sur nos vies.
On se
demande comment ça se bricole ce qui reste là, dans une vérité
immuable
d’objets et de couleurs :
- un livre
avec marque page, « Le poids du monde » de Peter Handke,
- une peinture
de Claude Bellan « La chambre bleue »,
- une tasse
bleue sur un plateau blanc,
- un tapis
sous nos pieds.
Même
les mots sous nos paupières ont l’air de passants hagards
traversant
hors des clous.
c'est beau, c'est délicat, c'est subtil et sensible, et juste ce qu'il faut d'énigmatique
RépondreSupprimerMerci une fois encore, kwarkito ! Les commentaires sont devenus rares sur les blogs. Moi-même, je n'en laisse plus beaucoup. Alors je te remercie d'autant plus.
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