On invente un paysage blanc.
Pour le lait sur la table, et ce foutu ciel répandu tap ! tap ! tap !
comme une petite neige qui console le monde.
Pour un peu, on croirait à des vérités aussi sûres que les arbres.
Alors on s’accroche à une branche, à une mousse ou à un souvenir qui
caresse le cœur.
Ou à une phrase bancale, un peu ivre, qui dirait
le blanc, ça colle toujours avec la nuit.
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