Photo | Isabelle Lagny
Tu renverses le jour
et le ciel te perd
Un mot pourrait effriter ta peau
ton corps tout entier tomberait là
accroché à rien
une absurdité que tes pas enfoncent dans le sol
l'un après l'autre
sans l'ombre d'aucune ombre
immobilité parfaite des herbes et du sable
de la colle au creux des mots
tu ne peux pas dire comment
tu remplis l'incertain de n'importe quel soleil
pas plus pas moins
la mer penche dans ta voix
tu voudrais arracher la poussière de tes yeux
et puis celle de ton coeur
et celle de ton corps
la poussière que tes yeux voient dans la lumière
tu tends la main
et tu ne saisis rien
tu dis "ici, c'est l'effet Tyndall qui manque"
photo et texte unis pour créer du néant ... comme la vie quoi belle et trouble à la fois !
RépondreSupprimeramitié .
L'effet Tyndall est mis en évidence quand on perçoit des particules en suspension dans un rayon lumineux.
RépondreSupprimerLes "poussières" sont là, même quand on ne les voit pas.Ça, c'est l'effet du vivant.
Amitié.
Golfe du Morbihan ?
RépondreSupprimerCes poussières qu'il est si bon de percevoir dans les rais de lumières qui filtrent à travers les persiennes pendant le demi-sommeil de la sieste.
T'embrasse, chère Brigitte, et le néant n'est jamais réellement vide si l'on met les bonnes lunettes.
Bonjour Dominique,
RépondreSupprimerOui oui voilà,
ce n'est pas le néant tapi dans cette drôle de grande immobilité du paysage.
La lumière y est presque trop forte.
Les poussières ne peuvent pas danser.
Amitié
"Diffusion Rayleigh"
RépondreSupprimer& Perte d'équilibre
Parmi les océans
Un courant qui subsiste.
Oui, la lumière m'inonde.
SupprimerAmitiés