"Désirant et sidérant, si possible..." dit-elle.


"Désirant et sidérant, ...si possible !" dit-elle.

vendredi 3 juillet 2015

Le soleil tombe dans tes pieds



Dans la marche, 
tu absorbes le paysage
arbre  fleurs  table jaune peinture écaillée 
des gens

Tu attrapes en pleine conscience
ce qui tremble en toi
l'incommensurable du vivant
un feu depuis ce matin 
il est tôt 

tu penses à
une image sans ronce
ton corps délié de son fagot 
la lanière de ta chaussure a lâché

tu déniches des nuages
des tâches rouges  bleues
tu y vois des regards de bêtes
le museau d'un chien

une ligne d'absence 
apparaît malgré toi 
sur ton visage 
quand personne ne te regarde
le soleil tombe dans tes pieds




                                   

9 commentaires:

  1. eau miroir
    compensé ou aiguille
    le sentiment de toi te talonne
    là, malgré la foule

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  2. Je n'ai pas conscience de ce qui tremble en moi,
    Peut-être une horloge, au balancier d'argent,
    Peut-être le feu qui consume lentement l'églantier,
    Qui y est planté.
    Peut-être que remuent des noyaux de cerise,
    Déposés là par des oiseaux de passage, pendant mon sommeil.

    Il y a aussi en moi, un enfant,
    qui pêche le soleil,, tombé dans une flaque d'eau
    pas plus grande que ça,
    mais cela suffit à réchauffer le corps.
    Je laisse tout çà à l'abri.
    Les idées s'y bousculent.

    Chacune y trouve sa place, même si le tirage,
    Comme au loto, s'y fait dans le désordre.
    Il n'y a pas d'endroit très précis ,
    Dans lequel je me retrouve ;
    Puisqu'aussi bien en janvier, qu'en juillet ,
    Je parcours les nuages, qui traversent ma tête.


    RC

    ( également inspiré d'un texte de R G Cadou)

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  3. La marche à suivre, jusqu'au tremblement du plus profond de soi ... se découvrir les pieds au soleil d'avoir dispersé les nuages ...
    amitié .

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    1. Prendre en soi la lumière du jour et s'enivrer de son bruissement.
      Amitiés.

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  4. parfois, c'est aussi le paysage qui nous absorbe,
    par-delà soleil de plomb...

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    1. On est toujours un peu ailleurs, dans une sorte de marge à soi.

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