"Bons baisers d'Arménie" au musée d'Aquitaine, ce samedi 6 juin,
la nuit de l'Arménie,
ou l'histoire d'un voyage au cœur de ce peuple éprouvé, déporté, assassiné par le génocide de 1915.
On apprend que le myosotis et la grenade sont fleur et fruit symboles de l'Arménie.
On regarde les photos étonnantes "Hayastan, Pensées d'Arménie" de Gaëlle Hamalia,-Testud,
et la gestuelle de Tigranh Sarakyan, peintre à Erevan en résidence à Bordeaux.
On écoute Zhirayr Markaryan, invité par le musée pour la manifestation.
Son talent et la sensibilité de son jeu me saisissent toujours.
J'ai filmé comme j'ai pu parmi le monde.
Zhirayr, mon grand ami, mon fils de cœur, a joué tout au long de la longue soirée.
A l'intérieur du musée d'abord, puis dans la cour carrée.
Les gens se sont assis sur les murets, sur des chaises, et quelquefois, quand Gérard Der-Harutiounian, professeur de musique à Paris sur la création sonore, chantait, d'autres lèvres chantaient avec lui, tout bas.
La mémoire commune est une fenêtre sur l'émotion et la fraternité.
On s'attarde sur les notes du doudouk, sur la voix,
on laisse entrer en soi cette beauté et l'écho dure en nous. Longtemps.
Dle yaman !
La vidéo est de Zhirayr Markaryan himself.
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