"Désirant et sidérant, si possible..." dit-elle.
"Désirant et sidérant, ...si possible !" dit-elle.
samedi 27 décembre 2014
Et embrasser le vent qui tombe dans la bouche
Déplacements,
un point à un autre point,
le paysage défile sa laine,
les pièces manquantes font courant d'air.
Respire ! respire !
Le corps à l'intérieur de l'esprit
et l'esprit à l'intérieur du bruit des pas bouleversé d'être
ici.
La conscience imagine des bâtisses, des colonnes géantes,
et le monde tout vif, mordu, entre en moi.
Un chien gratte à la porte.
Où est le point de départ ?
Le lieu et l'origine du lieu ?
Une chambre, peut-être,
avec des fleurs sur la tapisserie,
et des écureuils pour les bouffer.
Je ne sais pas quelle est ma langue,
les grains d'un chapelet roulent sur le lit de ma mère
et je m'en moquais bien.
Quand les étoiles s'émiettent,
leurs pelures se dispersent dans la nuit
qui se rend.
Restent des peines.
Mon visage a bu tes yeux.
Incursion en zone trouble des souvenirs,
des vêtements posés sur le dossier d'une chaise,
qui n'habillent plus vraiment ce mot,
mais qui continuent,
obstinément,
à vivre en moi.
Que devient-on quand on revient ?
Quand on devient ?
Tout casser, tout foutre en l'air pour marcher,
un pas après un autre pas, encore.
Juste pour l'air.
Et embrasser le vent qui tombe dans la bouche.
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