On croit qu'on s'est épuisé, qu'on a été au fond du ciel d'orage.
Ce n'est pas vrai. Pas complètement vrai.
On réajuste dans la lumière de l'aube.
On ne dit plus qu'accepter est plus difficile que le renoncement.
On n'épilogue pas.
Une douceur vient sous les doigts avec une petite brume bizarre
rompue sur la table, sur le jardin, sur le visage, n'importe où !
N'importe où !
On se tient sur un seuil qu'on enjambe
dans des éclats de poussière,
une odeur de ville en fin d'été,
de frottements multiples,
de mer là-bas au bout de l'autoroute,
et une éclaboussure de jupe.
Sur la longue portée, on apprend à changer de gamme, à s'éprouver sotto voce
RépondreSupprimeret peu à peu l'oreille s'habitue, n'est-ce pas ?
La musique ? C'est la mer dans la nacre d'un coquillage !
SupprimerOn ajuste. Soi, les autres à la ligne d'horizon. Au rai de la lumière. Au rêve de. On se doit de ? Non. On le fait simplement. Pour le plaisir du mouvement de la jupe qui danse. Je te vois, vers moi tu avances.
RépondreSupprimerSur une petite passerelle au-dessus de l'eau, oui.
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