On voudrait dire aux gens nous sommes.
Saisir un trouble, un geste, un regard infroissable,
un mouvement de soi à l'intérieur d'eux -mêmes
ou bien l'inverse.
On voudrait dire tout ce qu'on a vu oublié/pas oublié,
consigné quelque part sur le coin de sa nappe en papier.
On ouvre cent fois le tiroir.
On regarde le bûcher du monde consumer nos défaites.
On fume une cigarette russe.
Sais-tu si ...Non, je ne sais pas.
Sauf une vague dans un désert de plomb,
ce qui déferle de désir au secret d'un visage,
trois mots sur le point de encore loin de la mer.
et ce qui remue / remue pas dans le cœur
pas effrité, non, pas effrité !
debout contre un mur dans une grange.
On supplie de ne pas jeter de sable
aux violettes dessinées sur un vase,
aux broussailles des cheveux,
aux bouches tombées tu sais-tu
dans le soleil si nous sommes.
Sentir seulement cent mille fois
la gamme des bleus sur nos tempes.
Juste ça.
Sur la terre comme au ciel.
Et même plus.
Mille fois le mauve aux yeux. Mille fois un cadeau de la vie. Mille et mille vies à la fois.
RépondreSupprimerTrès beau texte Brigitte.
Merci à toi ! On compte...
SupprimerAh ce texte m'est rappel, élan, nécessité. Oui mille mercis Brigitte
RépondreSupprimerLa nécessité de l'élan, encore et toujours ! Très belle journée à toi, Sophie !
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