Ce n'est pas que le regard soit verrouillé par le soleil dans la rue
zone libre conscience floue les gens courent leurs affaires
Le jour est tombé par effraction d'un bloc
les yeux ont coulissé sur la lumière glissé sur l'évidence
et l'envie de bleu encore de bleu pur ripe aux bateaux des trottoirs
s'affale mon cœur sur le goudron bien noir bien dur
Bon jour,
RépondreSupprimerCe trottoir m'inspire quelques mots :
Il y a des bleus trottoirs, des chutes sans lendemain,
Des destins sur le pavé, défigurés par l'argile des regards passants,
Des pas pressées d'en finir, levés d'ancres pour un autre ailleurs,
Des attentes fébriles, le smartphone muet la trahison à l'autre bout,
Des habitués comme des fantômes, les sans ombres de la vie,
Et puis il y a les trottoirs du bonheur, fragiles, deux amants
Qui s'enlacent au lierre d'aimer et disparaissent déracinés,
Du monde des mortels, leurs empreintes en signatures ensoleillent,
Un instant les visages des vitrines des passagers sans identité …
Merci à toi
Max-Louis
Merci à toi, Max-Louis !
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