Le soleil s'attarde dans les vitrines.
Tu t’appuies sur du solide. Tu fais semblant.
C'est question de charpente, de pente, de corps.
De lenteur.
Tu laisses filer.
Tes gestes glissent tout seuls à la caisse du supermarché flambant neuf.
Il a pris feu un soir au début de l'été.
Les gens parlent longtemps de l'incendie,
sirènes et bandes d'arrêt d'urgence,
comptent les issues de secours
de la mémoire.
Un homme dit : "c'est comme l'amour,
ça ne s'éteint pas avec la pluie tombée d'un toit en tôle."
Et pour un peu,
les paupières plient.
faire semblant est un bel artifice, souvent...
RépondreSupprimerOui, ça aide !
SupprimerAmitiés.
les belles migrations...
RépondreSupprimerMerci de me suivre ici. On migre, on migre et en compagnie, c'est mieux !
SupprimerAmitiés.
oui, je vous suis évidement, parce que l'odeur de la liberté d'être, et parce que vous n'êtes pas poète comme on est maçon, espagnol ou pentecôtiste, mais comme on est blond, séropositif ou d'un caractère de chien.. vous ne seriez rien sans, cela se respire entre chaque ligne. vous êtes digne d'un nom commun, comme la mer, ou ce sac en plastique tel que vous le filmiez, souris entre les pattes aléatoires du vent...
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