"Désirant et sidérant, si possible..." dit-elle.


"Désirant et sidérant, ...si possible !" dit-elle.
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samedi 17 août 2024

Mes pas sont mes vers, mis pasos son mis versos / Dominique Boudou

Vidéo du jour.
Fragments du recueil "Mis pasos son mis versos, mes pas sont mes vers" de Dominique Boudou,
lus par lui-même. 






 

mercredi 8 septembre 2021

Lisbonne"s vidéo, en t'attendant



 Ce mardi de l’inquiétude, je trompe l'attente. Avant de retourner à Pellegrin. Te voir / revoir, vite, vite vite !

Ce sera ma première vidéo avec Adobe Pro. Sur un ancien fichier d'images de noël 2018 dans lequel Lisbonne resplendit. On arpente ses pavés fabuleux, vieillis d’absences et de mémoires. 

Plus tard, dans le soir, tu me téléphones encore. Tu dis que tu l'aimes drôlement. "et plus que ça'.  


dimanche 14 avril 2019

Rien de moi

                     




La lumière de la lampe allume un papillon de jour
le premier de la nuit 
que je regarde


(Est-ce la nuit, 
ou le jour,
ou bien est-ce le papillon
qui me fait signe ?)

mercredi 27 mars 2019

"Les beaux jours" | Collège Blanqui | 21 mars 2019

            Bravo à eux !


 Cette vidéo (dont il manque le début du 

spectacle) retrace succinctement le travail 

d'écriture que j'ai conduit durant deux mois avec 

la classe de troisième du collège Blanqui à 

Bordeaux. 

Les collégiens ont écrit beaucoup, parlé, et lu 

de la poésie. 

L'idée que nous avions, Murièle Buffière 

(leur prof de français) et moi, était de 

créer avec les collégiens notre "Printemps des 

Poètes", afin qu'ils vivent leur événement dans 

leur quartier avec leurs mots et leurs voix.

Les parents étaient bien sûr invités à partager 

ce moment avec eux, et ensuite à boire un verre tous ensemble.

Une exposition, textes et photos, a complété la performance et elle sera accueillie tout ce 

mois d'avril par la bibliothèque partenaire du projet.

           

           


Merci enfin à Alain Mangini du journal Sud-Ouest qui a donné écho à "Les beaux jours".



vendredi 20 juillet 2018

Demain les mouettes





La mer est une idée

dans un coin du ciel

ou dans l'espace d'un cri.

Elle passe comme un oiseau piaille

et se pose n'importe où

en toi.


C'est quand tu fermes les yeux

que le film commence.









jeudi 16 mars 2017

Richard Brautigan "The last of the Beats"






Halle des Chartrons à Bordeaux
J'ai filmé des fragments du spectacle du 10 mars
"The last of the Beats, Richard Brautigan en scène", des textes extraits de "C'est tout ce que j'ai déclarer" éd.Le Castor Astral, dits par le comédien Jean-Luc Debattice, soutenu par la guitare rock de Patrick Bruneau.



         

vendredi 5 février 2016

C'est toi que



 C'est toi que j'aime le plus
 quand
tu mets un doigt sur ma bouche en passant  
   chut ! 


                               





jeudi 7 janvier 2016

Perrine Le Querrec | La Machine à Musique | Lecture




6 janvier à La Machine à Musique
J'arrive en retard (un peu), la salle est pleine de gens venus sur les six heures et demie écouter Perrine Le Querrec, invitée ici à Bordeaux par Christophe Massé et Emmanuel Aragon.

J'avais très envie de la voir, je veux dire de la rencontrer.
Nous avions échangé un jour, il y a ... pfff ! je ne sais plus, notre recueil. Nous savions l'une et l'autre que nous nous verrions.  Et ce fut ainsi, en amitiés vives.

Auparavant, j'avais sorti mon caméscope et filmé. La trace d'une voix, celle d'un auteur qui lit ses textes, est toujours précieuse.
Bien lu/mal lu, peu importe ! Il y a une charge de tension qui transpire sous les mots.
Perrine Le Querrec lit bien.

Des extraits de La Patagonie d'abord, aux éditions de J.L. Massot Les Carnets du Dessert de Lune, (en avant première, que je n'ai donc pas lu),
puis du très fort,  Le Plancher aux éditions Les Doigts dans la prose.
J'avais écrit ceci dans mon papier/blog de juin 2013 sur le Plancher, je n'en retire aucun mot :

C'est un coup au cœur, à la tête, au ventre.
Un livre à l'écriture flamboyante, flamboyante, non seulement parce qu'elle flamboie, mais parce qu'elle nous flambe.
"Si je te donne ma longitude, ma latitude, ma solitude, tu viendras me chercher ?"
On y entend comme une ultime prière, en un long cri très silencieux. Comment raconter le cri ? Comment dire le silence ? 


Voilà donc le film de la lecture de ce jour et c'était hier.
Un raccourci du moment, pour des mots, une écriture, une voix.
Ecoutez .... et puis lisez Perrine Le Querrec !

 
Voici le lien où l'on peut
télécharger un extrait et commander le livre La Patagonie  :  :http://www.lautrelivre.fr/perrine-le-querrec/la-patagonie
 


       




samedi 13 juin 2015

Zhirayr Markaryan au musée d'Aquitaine






"Bons baisers d'Arménie" au musée d'Aquitaine, ce samedi 6 juin,
la nuit de l'Arménie, 
ou l'histoire d'un voyage au cœur de ce peuple éprouvé, déporté, assassiné par le génocide de 1915.

On apprend que le myosotis et la grenade sont fleur et fruit symboles de l'Arménie.
On regarde les photos étonnantes "Hayastan, Pensées d'Arménie" de Gaëlle Hamalia,-Testud,
et la gestuelle de Tigranh Sarakyan, peintre à Erevan en résidence à Bordeaux.

On écoute Zhirayr Markaryan, invité par le musée pour la manifestation.
Son talent et la sensibilité de son jeu me saisissent toujours.
J'ai filmé comme j'ai pu parmi le monde.
Zhirayr, mon grand ami, mon fils de cœur, a joué tout au long de la longue soirée.
A l'intérieur du musée d'abord, puis dans la cour carrée.
Les gens se sont assis sur les murets, sur des chaises, et quelquefois, quand  Gérard Der-Harutiounian, professeur de musique à Paris sur la création sonore, chantait, d'autres lèvres chantaient avec lui, tout bas.
La mémoire commune est une fenêtre sur l'émotion et la fraternité.

On s'attarde sur les notes du doudouk, sur la voix,
on laisse entrer en soi cette beauté et l'écho dure en nous. Longtemps.

Dle yaman !



                                                                      La vidéo est de Zhirayr Markaryan himself.





samedi 16 mai 2015

Zimoun | Sculptures sonores | Vidéo


Je reprends mon caméscope. Signe que... Je ne sais pas.
Base sous-marine de Bordeaux.
Lieu magique qui se prête à l'installation de Zimoun.

Mouvements de frétillements, d'horloges,
coups de gong,
ou battements de cœur,
on se laisse prendre par toute cette musicalité brutale et poétique.

Il suffit de fermer les yeux,
et on entend le vent, la pluie, des trains...







mardi 14 avril 2015

Ultramarine







Savoir si peu


d'abord une vacuité 
de soi 
dans les gestes
une attente des mots
sur la ligne du matin
qui tiendrait au corps

nos yeux pour le fleuve 
un bras jusqu'à la mer
que nous sauvons

le sang cogne 
au cœur au ventre
une écorchure du vent 
sous l'écorce d'un peuplier 
plié en deux

tu traces dans l'air
un cercle 
avec un bout de bois 
nous sommes le cercle

et l'herbe tremble
désir et aube
n'en finit plus de trembler
en même temps que le ciel
rouge










samedi 11 avril 2015

On laisse le temps, mon coeur



Ne dis rien
surtout pas
ne dis rien
suis-moi
ne dis rien
n'aies pas peur
laisse le temps
oublie demain
oublie tout 
ne pense plus à rien, mon cœur !









 





lundi 12 janvier 2015

La tristesse en marche un 11 janvier


Bordeaux 11 janvier 2015, la marche est historique. 140 000 personnes se sont mobilisées et se sont rassemblées Place des Quinconces.

Il fallait que cela ait lieu. L'important est que cela ait eu lieu.
Au-delà de toutes les postures politiques, être là. Citoyens, juste être cela, sans entrer dans les discours de récupération des uns ou des autres... Juste nous, citoyens, humains, avec nos âmes et nos cœurs.
 Les mots de solidarité, tolérance, fraternité, liberté, laïcité ne font rire personne aujourd'hui.
Le cynisme esthétique n'a pas de place.
Il fallait que cela ait lieu.

Journée bien étrange pourtant, qui s'est endormie tard sur une immense tristesse...
Le monde, tout ce monde, dans toutes les villes de France, dans une même cadence de la marche, en mémoire de ces êtres de notre culture disparus parce qu'ils s'exprimaient librement, des inconnus autour d'eux, et de ceux qui se sont trouvés au mauvais moment au mauvais endroit...
La vie continue, un pas après un autre pas.

Qu'en sera-t-il de tout ça demain quand les mots de l'analyse prendront le relai de l'émotion ?
Quel sens sera donné à cette commémoration exceptionnelle ?
La venue des chefs d’États à Paris où plus de 2 millions de personnes ont marché ensemble n'avait pas pour but de défendre la liberté d'expression, (certains d'entre eux ne s'y entendent pas beaucoup en la matière, hein !), mais de s'unir contre l'obscurantisme islamiste et c'est déjà pas mal.

Journée bien étrange pourtant, avec cette tristesse accrochée au cœur...

Parce qu'on sait bien que ce qui s'est passé ici, chez nous, a été permis par des conditions politiques, sociales et éducatives en déliquescence, que les "brutes fanatisées" qui ont massacré ici sont des enfants de France, nés ici, et français.
Ils ne viennent pas d'un autre monde. Ils ne sont pas idiots, pas forcément idiots, ce serait finalement tellement rassurant et si simple de les penser aussi bêtes qu'une kalachnikov !  La barbarie n'est jamais dépourvue d'une forme d'intelligence froide, dénaturée, mais réelle
Mais encore faut-il savoir regarder les failles de notre société, ses manques et ses blessures, pour nous aider à faire le deuil des 17 morts de cette semaine.
La montée de toutes les haines, c'est ici, les oubliés, les désespérés, les ignorants, c'est ici, 
et les "barbares" de Charlie Hebdo qui n'ont que la justification de détenir une Vérité divine et l'illusion d'être justes, au nom d'un dieu vengeur, se sont construits ici.  
  On voudrait ne pas y croire ! On voudrait juste que cela ne soit pas vrai.   
 ...Il n'est pas l'heure de les déresponsabiliser de leurs actes, mais il est urgent de se responsabiliser de nos politiques qui les abandonnent depuis des lustres à leur mauvais sort, ces "racailles" des banlieues, ainsi que  Sarkozy les nommait.
Les têtes sont bien fragiles dans un monde qui gronde, appauvri, et dont la lisibilité se perd. 

Pour eux, pour eux tous, assassinés absurdement, "Je suis Charlie".




dimanche 26 octobre 2014

Métamorphoses poétiques | Georges Rousse

  Base sous-marine de Bordeaux | Octobre 2014
Exposition Georges Rousse  "Métamorphoses poétiques"

Il dit :

                           "Ce que je réalise dans le lieu est toujours en volume dans l'espace,
                 tandis que mon esprit voit, dans le même temps, l'image finale, qui, elle, sera plane."