Tu suis des lignes sans horizon
tu lèves la tête sur des noms de rues
au feu rouge
tout l'espace t'emporte si tu fermes les yeux
tu fermes les yeux
des mots brisures de mots
leurs échos dans gorge à nœud
un psaume de l'univers désaccordé
sur le bout de la langue
des espaces de sons
par toutes les fenêtres
jusqu'à cet abri là
où tu voudrais dormir
inventer que devant toi
la vie se prosterne
et nous nous prosternons ... dans cette vie sans nom ...
RépondreSupprimeramitié .
Aussi, oui oui.
SupprimerAmitiés marie claude !
Parfois, chère Brigitte, on ne ferme pas l'oeil, et on lit: "Je me raconte ton silence." Sublime...
RépondreSupprimerMe semble bien que des ortolans passent par ici, non ?
SupprimerMerci donc cher bertfromsang...