La rue ce soir parait plus longue
les nuages crèvent
dans une vapeur de bruit
d'invisibles fourmis courent dans la paume de mes mains
je regarde le ciel un bon moment
les heures glissent dans un paradoxe
inquiétante étrangeté d'un fil
où s'accrochent des mots tout froissés/ défroissés
le shore break de l'angoisse
brisée sur ton épaule
brisée sur ton épaule
je te raconte la laine des moutons déshabillés
minuit passé
la chair retenue
et son tumulte
entre la chemise et la peau
éclats de verre
tombés des yeux tombés du ventre
tombés
minuit passé
la chair retenue
et son tumulte
entre la chemise et la peau
éclats de verre
tombés des yeux tombés du ventre
tombés
à toi
je te donne mille fois
la nacre dénichée d'un coquillage
Les trésors et les mystères ne sont pas toujours là où on les cherche, ni là où on aimerait les trouver.
RépondreSupprimer[Belle, la projection en décalcomanie sur les pores du mur.]
Hier soir, lune bleue !
SupprimerCette lune bleue du 1er août éclairera ma journée du 12.
RépondreSupprimerDe beaux jours à toi, Dominique, jusqu'à bientôt.
SupprimerTombés, oui, la chair retenue…
RépondreSupprimerMerci Jean-Jacques !
SupprimerBelle journée à toi.
C'est très beau (précieuse nacre)
RépondreSupprimerMerci Murièle, je t'embrasse.
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