"Désirant et sidérant, si possible..." dit-elle.
"Désirant et sidérant, ...si possible !" dit-elle.
vendredi 6 février 2015
On a laissé
On a laissé faire,
un temps sans rien,
sans vide, sur les perrons, dans les rues,
sous les lampes, on a laissé
les mots à leur phonétique,
on n'a rien creusé, rien forcé,
laissé la lumière grimper les marches,
puis entrer dans la chambre,
détendre le creux des oreillers,
les paupières tièdes,
on a laissé le ciel
ouvrir son parachute.
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Ah l'on n'y revient, à ce poème! Comme à un lieu d'humanité
RépondreSupprimerOn laisse aller, ...pour aller mieux. Apprendre à. Prendre encore.
SupprimerMerci Sophie de ta lecture attentive. Amitiés.
Je viens de me promener dans vos pages. Une belle balade.
RépondreSupprimerMerci à vous de venir faire une visite. Revenez quand vous voulez.
SupprimerAmitié.
Mais où t'es tu posée ? Une clairière ? Ce serait bien une clairière...
RépondreSupprimerOui, ce serait une clairière alors !
SupprimerLa vie simple, tranquille et heureuse en lien avec "les autres"... Vivre à découvert, sans peur. Bouh il y en a bien besoin.
RépondreSupprimer"Les autres" c'est important. Je t'embrasse, belle !
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