Le jour, très net et très pâle, déplie des gestes
de café au lait.
Un tram, au loin, souffle tout engourdi,
raille le vent dans la rue.
La rue très nette et très pâle.
Une pâleur de rue venue de n'importe où pour nulle part.
Tu écris "nulle part", mais "ici"est le mot juste.
Est-il jamais possible de savoir où l'on va ?
L'espace s'élargit d'un coup jusqu'à la maison, et
tu souris.
Le journal tombe de la table,
les mots glissent dans l'inquiétude.
Tu ne rattrapes rien.
Tu montres du doigt, passé la route, un chantier de sentiers.
et des broussailles.
Tu tâtonnes,
mais sans compter les jours ni le temps, tu dis ça !
seuls les regards, seule une rigolade, un éclat de rien,
et ce qui vient à toi,
des lianes parmi les toits
Bah, tant que tu te rattrapes aux branches...
RépondreSupprimer[fais gaffe dans la broussaille, la ronce est amoureuse !]
Hi hi.. Tu me fais rire...
RépondreSupprimerMerci du tuyau !!!!
Un chantier de sentiments ou des sentiments en chantier ? Tout est beau là.
RépondreSupprimerUn beau texte Doucette.
Merci à toi. On commence toujours.
RépondreSupprimercomme c'est beau ...
RépondreSupprimertriste, vrai et plein d'espoir
amitié .
Merci marie-claude !
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