Une
ombre des rideaux sur ta joue
te rend vivante
à la
surface de la nuit
et
dessous.
Tu écoutes le battement
d’une porte contre un mur.
Mentalement, tu fais
l’inventaire des pièces de la maison,
des ouvertures, des
fenêtres.
Où est la porte ?
Et le mur ?
Tu penses la nuit comme un
ravin
dans lequel tombe le
temps.
Et puis toi, corps
radeau, corps bateau,
Flottant.
Tu
voudrais fermer les yeux et sombrer
dans un
rêve de colchiques.
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