Tu dis que
la nuit ressemble à une longue robe
de soie bleue
abandonnée sur un fauteuil,
aux nuages
qui font de grandes batailles là-haut,
à la chair
des rêves devenus fous,
à des mots étouffés par
le tic tac des pluies,
à des couleurs violentes
et aux bruit quand ils lacèrent l’esprit,
à un tohu-bohu qui
respire,
aux oiseaux qui
piaillent sur la mer.
Tu dis aussi qu’elle
rassemble tous les silences
dans ton corps.
Mais rien n’est juste.
Tu ne sais pas pourquoi tu imagines
une
égratignure sur la peau.
La nuit,
RépondreSupprimerce tissu obscur à fleur de peau.