On peut ergoter sur ce qu'est réellement le don, sa signification, sa charge symbolique,
inconsciente, narcissique, etc... Parfois c'est moyen commode pour se faire une
conscience et finalement se moquer de la détresse de l'autre, en sauvant sa face de rat, en
ne levant pas le petit doigt de la solidarité et, c'est tout bon !, en paraissant très intelligent.
C'est dire s'il y a un écart gigantesque entre la parole humaniste et l'acte solidaire.
Je suis une pragmatique : lorsqu'il y a une urgence à aider un être en fragilité, on l'aide !
Sinon, basta, nous n'aurions jamais que de la gueule, et une humanité sans épaisseur !
J'ai toujours pensé que chacun pouvait avoir une place sur cette terre, saisir une bouée,
une rambarde, des mains offertes, être sauvé du mauvais sort. J'ai toujours pensé ça, et
encore. La solidarité n'est pas seulement un mot, elle l'excède, l'agrandit, lui donne son
sens et son amplitude, par notre volonté libre et responsable.
Je suis au monde et le monde me traverse, traverse ma conscience, mon corps, mon
émotion, mon écriture.
Donc Tony.
Tony notre voisin handicapé.
Tony et sa vie qui se fracasse.
Lisez, si vous souhaitez vous attarder sur son histoire, tout est là.
Dominique et moi avons ouvert pour lui une cagnotte Leetchi dont voici le lien.
https://www.leetchi.com/fr/c/5gykBLAl?fbclid=IwAR2F1OwwJxarVGYJkpIcrmKQo1974YGXH3VLMKWaa-jlITQBnmP6dHttO8I
Il manque peu, mais il manque encore un peu de sous, on y est presque, alors je fais appel
à vous.
Merci à vous les amis, les copains, les attentifs, les engagés, les indignés, les compatissants, les tendres, les fragiles, les généreux, les solidaires... Vous vous reconnaîtrez bien.
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