une éternité d'eau sur les trottoirs sur les parkings
rien n'est droit sur l'autoroute qui va au bout de quoi
essouffler la pensée
une femme crie dans une chambre
dit qu'elle a mal au bras qu'elle veut mourir
celle qui marche sans fin ressemble à une jeune fille
frêle aux cheveux très longs très blancs
les vieillesses ici ont mille ans et des misères
elles se taisent sauf les yeux
le jour dégouline comme la pluie
une éternité de désirs sur les trottoirs sur les parkings
qui cherche à dire
la justice est terrible debout et toute blanche
les nuages ont des yeux verts
un oiseau laisse tomber son chant dans une flaque d'eau
si seulement je pouvais peindre un visage triste
une voix danse dans une cabosse
remplie de sentiments
le regard pour des mots
indéchiffrable aux lèvres
Très beau, Brigitte ! Mais rectifie stpl. peindrte en peindre dans le 5e dernier vers.
RépondreSupprimeroh oui, merci giulio ! je rectifie TOUT DE SUITE. T'es un ange !
SupprimerJ'ADOOORE !
SupprimerMerci de ton passage ici, Mokhtar !
SupprimerAmitiés
Pour les mots qui échappent. Les regards qui ne savent pas toujours où se poser. Une vie qui défile. L'une et l'autre semblables et pourtant si différentes.
RépondreSupprimerJe lis ces interrogations ou plutôt ce constat.
Beau texte.
Je pense à.
La peur qui se lit sur un visage...
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