Dehors/dedans
des mots de fonte
de crin
et des constellations
mes yeux collent au miroir
pour voir
en face à main
le jour qui lève
moment après moment
un visage penche dans l'abîme
chair contre chair
c'est un puits qui brûle
une espèce de charabia
des corps bouge le monde
les voix ont des pâleurs
ensablées
je te regarde
agripper une vérité
dans l'ombre
sous nos paupières entrebaillées
comme des jupes
et
ensablées
je te regarde
agripper une vérité
dans l'ombre
sous nos paupières entrebaillées
comme des jupes
et
les lignes à la fenêtre
croisent les doigts
croisent les doigts
quand la pluie
de l’autre côté du mur
caresse la vitre
de l’autre côté du mur
caresse la vitre
et respire
émouvante
émouvante
.
tel est le monde que m'offrent désormais mes yeux, fort heureusement dès le lever ils chaussent leurs lentilles et tout reprend forme ... merci la technologie !
RépondreSupprimeramitié .
les corps bougent voluptueusement...
SupprimerAmitiés
gare: quand on penche en l'abîme, l'abîme aussi, penche en soi (confer: Friedrich)
RépondreSupprimerah ! Nietzsche ! je suis aussi et surtout pour faire danser les étoiles, savez-vous ! Je ne dis que cela, je crois bien.
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