Gravure | Claude Bellan
Sous le rabot on a serré les mots
l'histoire s'est répandue autour de la table dans les bouches et les yeux
la même/pas la même
une grande fatigue d'histoire
qui ne sait pas se dire d'un bout à l'autre
des souffles et des siècles qui retiennent
ce qui craque/a craqué quand et où
et le comment ça se goupille
fouille le dedans tout le dedans
et se défait tout le temps
par le travers
des corps
C'est très beau et très suggestif, parallèle entre matière et corps.
RépondreSupprimerLes émotions passent toujours par le corps. Merci à toi.
RépondreSupprimerAmitiés
Se demander si les mots font craquer les peaux ou si en craquant, la peau laisse sortir les mots. Un peu des deux non ?
RépondreSupprimerA chacun sa traduction, son Histoire. L'important est que ce se soit dit. Et que le corps exulte enfin.
Tout viendra.
Baisers Doucette
Il ne s'agirait que d'une histoire d'émotions, toujours.
RépondreSupprimerBaisers, ma belle.