Compter dur comme fer les semaines
une deux trois sur les doigts
les mots levés au matin sur les lèvres
ce qui tremble s'en vient faire un détour
par le grand froid dedans où
une angoisse passe finit par
passe toujours les écluses
passe la rue les places
et fugue et coule dehors
des pétales de Bach sur le trottoir
ce qui s'échappe du corps puis
ce que tu touches d'amour une veine
et coule dans tes bras mon bateau
C'est très bien ce texte !
RépondreSupprimerMerci !!
SupprimerIl coule très bien à haute voix aussi !
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