Le jour passe de guingois dans une moiteur fiévreuse,
un temps de mousson qui rince la peau, complique chaque geste.
Quelques pensées s'arrêtent un peu sous les paupières, on les retient,
puis leur défilement reprend comme on sombre.
Où dérivent alors les images rejetées de la conscience ?
Cherchent-elles une issue, une entrée, une sortie ?
Le petit chat dort dans ses pattes. Demain, je le jure, je serai sur pied comme les fleurs dans le grand vent, le monde sera léger, et le ciel sera rouge !
Demain que tes pas te mènent au jardin apaisé, jardin dans le matin léger.
RépondreSupprimerLa nuit tarde à pleuvoir, au cœur du petit matin possible le rouge-gorge chantera comme au plus beau jour.
les images rejetées de la conscience nourrissent, pour le meilleur ou le pire, le sommeil... Insomnie, insomnies...
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