Des bouffées de nuit dans de fabuleux rouleaux de fumée
attendent l'éclair.
Qui foudroie.
Chaque ciel m'enferme dans ses grands bras.
Dehors il ne pleut pas encore.
On cherche sa brûlure secrète
dans un rêve éveillé
sans début ni fin.
Les mots transportent tant de souffles très bas,
tant de fontaines.
tant de sens à éteindre.
Les voix, toutes seules, ont toutes de lointaines justes présences.
Et puis le jour vient
où s'écrasait le sommeil.
même les nuits les plus décousues prennent fin reste à en récupérer le fil pour en faire un poème ... quel écrin !
RépondreSupprimeramitié .
le texte est très émouvant, subtil et sensible pour dire ces songeries où tout est incertain mots et paysages mais qui permettent au poème de prendre forme.... Et j'aime beaucoup ce portrait fragmenté
RépondreSupprimerattendre l'éclair...
RépondreSupprimerJ'adore Brigitte. Isa
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