Le nom des rues sur tes amours
en vadrouille des docks sans trembler
des parcs des statues des jardins avec une fontaine
des objets de rien du tout pour la vie
toute entière des lettres que tu ne liras plus
avant longtemps
que reviennent la voix les mots
les mots dans la voix
la chair des sons noués autour
du corps de la nuit et toujours
l'espace laissé pour
la brûlure
La chaleur du mot tatouée dans la tête.
RépondreSupprimerLa nuit surtout, la nuit, ma copine.
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RépondreSupprimerIl y a comme un goût d'au-delà,
dans le parfum des mots
qui dorment
abandonnés à leur écriture violette,
qu'un ruban emprisonne.
Ce sont des lettres que je ne lirai plus ,
comme si mes pas ne me portaient plus
vers le jardin et ses fontaines,
dont l'eau a arrêté
de jaillir depuis longtemps.
J'ai pensé à ça
de façon inopinée :
Cela peut sembler absurde
de penser comme ça à quelqu'un,
en ouvrant une boîte aux vis rouillées .
Des vis que l'on conserve
plutôt que les jeter ,
et qu'on redécouvre dans un coin...
La fontaine arrêtée est elle
envahie par le lierre .
RC
Quel exercice !
SupprimerAmitiés
troublant...
RépondreSupprimerThank's !
SupprimerAmitiés, monsieur Tom Rousselon, au très beau site photo !