Il y aura toujours pour nous sauver
les petites chimères du coin de la rue,
les vents en rafale enfouis dans nos cheveux,
les gravats de rien du tout,
les choses minuscules
dans des regards sous des parapluies,
la poussières des orages et les ciels traînants,
les oracles d'un rêve de fourmi,
le bord d'un toit
où glisser jusqu'à l'aube quand la pluie a cessé,
la peur qui nous grandit et celle qui nous effondre,
tout ce qui manquera sans cesse,
tout ce qui suffira,
les yeux ouverts,
et les jambes, et les bras,
une lumière en boule dans notre sac à graines.
toutes ces petites choses qui pour beaucoup passent inaperçues, soulevées par toi du fond de ce sac prennent noblesse et font germer les graines !
RépondreSupprimeramitié .
Une perception de haïkus les uns à la suite des autres, je suis dedans avec un atelier en classe de 3ème.
SupprimerAmitiés
Délicat et si juste...
RépondreSupprimerDélicat et si juste...
RépondreSupprimerMerci à vous. Amitié
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