Faudrait reconnaître le vertige
et dresser une alarme à la peine,
soubresaut des nerfs,
ou frissons sur la peau.
Faudrait une lumière quelque part pour les impasses
et manques, les manques, absences ou défauts à la roulette,
un clignotant orange, une sirène ou bien deux,
quelque chose qui déblaie les p'tits coquelicots
qui font des ronces.
Un sentier vers la mer, les cheveux s'évadent.
Pas un souffle pour sauver le vent
Faudrait un système de défense,
pour la nuit, une lampe verte,
une loupiote, qu'importe !
Croire au sable sous les doigts
qui ne ramène pas plus à la paix
que des éclats de verre sur un carrelage.
À défaut de croire, sentir fait du bien, un moment. Le temps d'un coquelicot si fragile qu'il n'éclaire qu'un jour notre regard, si robuste qu'il jaillit des décombres.
RépondreSupprimerJe compte bien sentit bientôt le sable sous mes doigts, et le salé de la mer sur ma peau. Trop bon, tout ça, tu as raison.
SupprimerFaudrait que le temps n’efface pas ce qu’il construit. Pour que ce qui fut beau le reste... dans un souvenir mais pas dans l’oubli. Revenir comme les vagues toujours au même endroit, celui d’où tu es partie et où je ne te lis plus. Non pas oubliée, juste éloigné. Un temps, trop long temps. R.
RépondreSupprimerR. ?? Qui êtes-vous donc ?
Supprimerquand les rosiers vont plus d'épines que de ronces, quand le soleil ne parvient plus à percer le front nuageux, quand tout désespère ... laisser glisser le sable d'entre ses doigts ...
RépondreSupprimeramitié .